Marginale… moi?

Publié le par Mélanie Villeneuve

Que veut vraiment dire « être marginal »? J’ai souvent entendu qualifier des gens de cette façon… mais je ne suis pas certaine d’avoir toujours compris ce qu’ils entendaient par là.

Est-ce une façon plus au moins polie ou acceptée de dire qu’une personne est différente, qu’elle ne se plie pas aux normes… est-ce dire d’une personne qu’elle ne suit pas les règles… qu’elle est une criminelle?

D’un côté, il me semble correct, voir alléchant d’être marginale… mais de l’autre c’est plutôt dangereux et mauvais.

Le Multi définit le mot marginal comme une personne vivant en marge de la société, qui ne se conforme pas aux règles de la société.

J’ai toujours eu le goût secret de vivre en marginalité. Ne pas suivre la "bonne" façon de faire les choses, de découvrir mon rythme, ma résonance avec la terre et avec l’univers. Par contre, j’ai toujours eu trop peur de me laisser aller là où mon cœur m’apporterait. De ne pas être aimée, pour qui je suis dans le fond de mon âme, le fond de mes pensées, le fond de mes tripes. Les marginaux que je voyais avaient tous l’air misérables, pauvres et malheureux – je ne voulais pas de cette vie là.

Aujourd’hui, mon regard se pose différemment sur ces gens – je « vois » des gens qui vivent leurs rêves, qui respectent leur essence, qui croient en eux et la force qui les guide. Je « vois » qu’ils ne sont pas tous des criminels, des vagabonds qui ne font que se révolter contre la société. Je « vois » des gens heureux, appréciés pour leur authenticité, qui se démarquent par leur originalité – des gens qui me touchent, qui m’inspirent.

Le goût d’écouter mon cœur, de respecter mon essence, d’accepter que je suis unique, de laisser aller mes croyances limitatives. Il me semble que c’est ça la Vie. Se préoccuper de notre âme, d’écouter le doux murmure qui nous fait vibrer en dedans. Ça demande un grand sacrifice – laisser aller toute l’importance qu’on donne aux autres et à leurs opinions.

J’imagine qu’une personne qui vit à l’écoute d’elle-même est plus en mesure de « voir » l’essence de l’autre plus facilement que ceux qui sont aveuglés par les oui-dires, les suppositions et les inquiétudes de ce que pensent autrui.

Je me sens parfois un peu marginale dans ma façon de penser, de « voir » les choses. J’ai le goût de vivre en union et avec confiance cette marginalité qui me permettra peut-être de toucher le mieux-être que je recherche…

Bon jeudi… Que nos couleurs profondes se fassent VOIR ;)

Nous sommes tous uniques … nous conformer inconsciemment est absurde.

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